Alors que le thermomètre passe régulièrement dans les degrés négatifs, la vigne se prépare pour l'hiver. Les feuilles changent de couleurs avant de tomber. mardi 20 octobre 2009
L'Automne Champenois
Alors que le thermomètre passe régulièrement dans les degrés négatifs, la vigne se prépare pour l'hiver. Les feuilles changent de couleurs avant de tomber. 
Randonnée
Le balisage du circuit de randonnée de la Côte Saint-Michel vient d'être restauré par le Département de la Marne et la FF randonnée. Un panneau du parcours qui relie Prouilly Pévy et Montigny sur Vesle, est désormais présent sur la Place de la Fontaine à Prouillydimanche 11 octobre 2009
vendredi 9 octobre 2009
Sous-tirage
Maintenant que la fermentation Alcoolique est terminé et avant d'enclencher la fermentation Malo-lactique, on effectue un sous-tirage. Cette opération consiste à vider les cuves de leur vin (désormais vin et plus moût) pour enlever les lies et nettoyer les cuves avant de remettre les vins à leur place.
Lies de Pinot Meunier
Remplisage de la cuve de rouge
jeudi 8 octobre 2009
Envoyé Spécial (suite)
Voici un article paru dans le Figaro (merci Francis)
Voici un autre article, qui concerne plus le vin (merci Jennifer)
"La vérité sur les pesticides et les additifs"
Voici enfin un journaliste qui a une vraie analyse.Voici un autre article, qui concerne plus le vin (merci Jennifer)
"Vin et santé : des vérités oubliées…"
vendredi 2 octobre 2009
Envoyé Spécial
Hier soir en prime-time, France 2 a diffusé un reportage sur la viticulture française. Ce reportage me fait penser à la viticulture d'il y a 20 ans. Les choses ont évolué et évoluent encore. Les risques sont désormais connus et sont de mieux en mieux contrôlés. Certes, certains viticulteurs ne mesurent pas les risques, mais de toute façon les produits toxiques sont retirés du marché et chaque année de nouveaux disparaissent. Le reportage montre que des résidus sont retrouvés dans les vins, sur 5 produits trouvés, 2 sont désormais interdits et les 3 autres sont en sursis. Mais comment modifier nos pratiques culturales alors que rien d'efficace n'est proposé en face ? Comme ils l'ont précisé dans le reportage le "Bio" n'est pas la solution à cause du cuivre qui ne se dégrade pas dans le sol.
Pour les pratiques oenologiques, les LSA (levures sélectionnées actives) sont des levures naturelles mais multipliées en laboratoire. Elles ne sont pas toxiques, ni dangereuses, ni destructrices du terroir. Ces levures permettent de mieux maîtriser les fermentations, car les levures indigènes (levures présentes naturellement sur le raisin) risquent de ne pas terminer correctement la fermentation alcoolique ce qui pourrait donner des variantes qualitatives. Les sulfites permettent d'éviter l'oxydation des vins. Mais là encore la quantité est très contrôlée et limitée.
Évidement certains viticulteurs fraudent comme dans tous les métiers. Mais dans des vins de qualité, la fraude n'est pas possible, car en plus des douanes et de l'INAO, le consommateur a le dernier mot.
En fait, ce qui me dérange le plus dans le reportage, c'est que même en restant dans les normes europénnes et françaises, voire même inférieure et de loin, on a l'impression d'être des hors-la-loi voire des terroristes. La viticulture a changé et change encore. Mais on ne peut pas tout bouleverser du jour au lendemain. Même si la passion de notre métier nous booste, il faut que l'on puisse en vivre, car un vin de qualité demande forcément de nombreux investissements, beaucoup de travail et énormément de temps.
Malheureusement la viticulture reçoit encore une attaque mais ne peut répondre car la restriction de la communication sur les alcools est fortement contrôlée.
Voici le reportage, mais attention l'abus du reportage est dangereux pour la viticulture.
jeudi 1 octobre 2009
Il y a un "après" vendange...
La fin de la vendange date depuis une semaine déjà. Même si la cueillette et le pressurage sont finis, le travail ne manque pas, il est même journalier. Aussi bien dans les fûts que dans les cuves, les fermentations alcooliques se terminent, il faut maintenant suivre les fermentations malo-lactiques.
De plus, la préparation de " La fête des Vendanges du Massif de St Thierry" commence. Dans 10 jours, le village d'Hermonville sera en effervescence. La fête de la tradition Champenoise, de la Viticulture et bien sûr du Champagne permettra de finir dans la joie cette difficile année.
Car cette année fut bien difficile. D'abord par le travail de la vigne qui commença par un hiver très froid et enneigé. Un printemps clément qui nous a permis de mieux maîtriser l'enherbement dans les vignes où nous avions semé de l'herbe il y a un an. La pression des parasites de la vigne, fut intense au début de la végétation. Puis un été sec a permis une bonne maturation du raisin dans un état sanitaire excellent. La vendange fut exceptionnellement bonne aussi bien en quantité mais surtout en qualité. Les vendanges se sont déroulées entièrement sous le soleil.
Cette année fut aussi difficile syndicalement. La protection de la communication des vins par internet fut un combat qui mobilisa toute la classe politique en début d'année.
La crise économique n'a pas épargné la Champagne. Les ventes des Maisons de Champagne ont fortement diminués d'où leur volonté de récolter une faible quantité de raisin. Là encore, les vignerons se sont battus pour ne pas payer seul la crise. La poire fut coupé en deux : 9 700 kg/ha soit 30% de moins que l'année précédente.
Les attaques des "anti-alcool" qui ont publié de faux résultats d'études scientifiques et les faux Champagnes interceptés par les douanes, nous obligent à protéger nos produits toujours plus et à communiquer sur la consommation de nos vins avec modération.
De plus, la préparation de " La fête des Vendanges du Massif de St Thierry" commence. Dans 10 jours, le village d'Hermonville sera en effervescence. La fête de la tradition Champenoise, de la Viticulture et bien sûr du Champagne permettra de finir dans la joie cette difficile année.
Car cette année fut bien difficile. D'abord par le travail de la vigne qui commença par un hiver très froid et enneigé. Un printemps clément qui nous a permis de mieux maîtriser l'enherbement dans les vignes où nous avions semé de l'herbe il y a un an. La pression des parasites de la vigne, fut intense au début de la végétation. Puis un été sec a permis une bonne maturation du raisin dans un état sanitaire excellent. La vendange fut exceptionnellement bonne aussi bien en quantité mais surtout en qualité. Les vendanges se sont déroulées entièrement sous le soleil.
Cette année fut aussi difficile syndicalement. La protection de la communication des vins par internet fut un combat qui mobilisa toute la classe politique en début d'année.
La crise économique n'a pas épargné la Champagne. Les ventes des Maisons de Champagne ont fortement diminués d'où leur volonté de récolter une faible quantité de raisin. Là encore, les vignerons se sont battus pour ne pas payer seul la crise. La poire fut coupé en deux : 9 700 kg/ha soit 30% de moins que l'année précédente.
Les attaques des "anti-alcool" qui ont publié de faux résultats d'études scientifiques et les faux Champagnes interceptés par les douanes, nous obligent à protéger nos produits toujours plus et à communiquer sur la consommation de nos vins avec modération.
Ce soir encore, un reportage sur france 2 dans l'émission "Envoyé Spécial" attaque la viticulture conventionnelle. Je me demande s'ils traiteront des différents efforts faits comme la diminution des produits phytosanitaires de 50% qu'il y a eu depuis 10 ans, de l'obligation de réduire encore de 50% dans les 8 prochaines années ? Vont-ils parler des modifications des pratiques culturales qui sont entrain de se passer dans le monde viticole ? Vont-ils parler des améliorations du traitement des effluents viti-vinicoles ? Vont-ils parler du manque de recherche agronomique en France ?
Pour notre part, nous travaillons le sol, nous traitons nos effluents viticoles via un PhytoBac, nous captons nos effluents vinicole, nous entreposons nos aignes sur une plate-forme qui capte le jus d'écoulement, ...
Pourquoi les médias ainsi que les politiques (français et européens) attaquent toujours la viticulture française? Alors que le vin fait parti de notre culture française et emploie des milliers de personnes directement et indirectement.
Pour notre part, nous travaillons le sol, nous traitons nos effluents viticoles via un PhytoBac, nous captons nos effluents vinicole, nous entreposons nos aignes sur une plate-forme qui capte le jus d'écoulement, ...
Pourquoi les médias ainsi que les politiques (français et européens) attaquent toujours la viticulture française? Alors que le vin fait parti de notre culture française et emploie des milliers de personnes directement et indirectement.
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